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Les Amis du Jardin botanique de Montréal publient des magazines de vulgarisation sur la botanique et l’horticulture pour les grands et petits, ainsi que l’Infolettre vous informant des nouvelles botaniques de l’heure : À l’affût.Pour consulter la dernière édition de l’infolettre À l’affût, cliquez ici.
Magazine de vulgarisation scientifique offrant à chaque nouvelle parution, un dossier approfondi sur le monde végétal, accompagné de nouvelles scientifiques.
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Voyages botaniques, d'hier à aujourd'huiQu'ils aient marché dans les plaines glacées du Grand Nord, les pics abrupts des Andes ou le torride désert du Sahara, les botaniques voyageurs, grâce à leurs épopées, nous ont fait connaître des plantes de toutes ces régions, les amenant jusqu'à nous. Par Renée Gaudette William Dampier, botaniste et pirateIl a influencé l'oeuvre de Darwin ; il a été le premier explorateur à faire trois fois le tour du monde ; il a introduit les mots barbecue, tortilla et sous-espèce dans la langue anglaise ; il a été le premier à décrire la faune et la flore de l'Australie. Mais William Dampier était aussi... un pirate ! Par Arold Lavoie Les botanistes superstars, des spécimens raresUne poignée d'explorateurs ont marqué le domaine de la botanique. Aujourd'hui, ils sont en voie de disparition et leur succession est incertaine. Par John Withfield - Traduction de Alain Dorais Cinq oubliés du Nord québécoisParmi les explorateurs du Nord québécois, certains ont été retenus par l'histoire. D'autres, par contre, ont été oubliés ou restent méconnus. Le simple fait qu'ils se soient aventurés dans le Nord et qu'ils aient rapporté des spécimens est remarquable. Voici cinq d'entre eux, récolteurs ou botanistes, qui méritent qu'on s'en souvienne. Par Jacques Cayouette Bruce Bennett, explorateur infatigable du YukonÉtabli au Yukon depuis 1995, le botaniste Bruce Bennett est devenu une référence en ce qui concerne la flore de ce territoire. Logé dans le sous-sol de sa maison, son herbier personnel est le seul herbier actif du Nord canadien. Il se classe, en nombre, parmi les cinq plus importants au monde. Cependant, affirme le biologiste, le sien est plus représentatif de l'ensemble de la flore du Yukon. Véritable passionné de plantes et de la nature en général, Bruce Bennett partage ses connaissances avec un enthousiasme contagieux. Par Raphaëlle Delorme Peintres naturalistesAvant la venue des technologies photographiques, naturalistes et artistes européens ont employé diverses stratégies afin de produire des images utiles à la science. Sans leur apport, la botanique de la seconde moitié du deuxième millénaire n'aurait pas connu le même essor, celui d'une science moderne et en pleine effervescence, précurseur de notre compréhension actuelle du monde naturel. Par Céline Arseneault
JARDINS DU MONDE Le phénix crétoisLa Crète serait-elle en train de vivre un événement rare et émouvant : la naissance d'un de ces jardins qui forcent l'admiration et qui attirent les amateurs du monde entier ? Par Olivier Rey PHYTOTECHNOLOGIE Vers une démocratisation de la phytomédiationDe tous les projets de phytoremédiation, ou décontamination du sol par les plantes, déjà présentés dans cette chronique, aucun n'avait été si près de la collectivité. Au Jardin communautaire Monsabré, notre équipe du Jardin botanique de Montréal peaufine la technique de décontamination des sols afin de la rendre éventuellement utilisable par les municipalités. Par Frédéric Pitre HOMMAGE Gilles Vincent quitte le Jardin botanique de Montréal: Une page d'histoire se tourne Par Michel Labrecque SAVIEZ-VOUS QUE? Bière et marroniers, une histoire d'amour Par Naïma Hassert CÔTÉ JARDIN Et si on prenait le temps... Par Annabelle Mimouni AUTOUR DE L'ÎLE Dégustons nos plates-bandes!Le répertoire des plantes vivaces à la fois alimentaires et décoratives est vaste. Ces plantes se frayent lentement un chemin dans les habitudes alimentaires des jardins.Par André Dumont INSECTES D'ICI Un curieux petit charançonQue fait ce charançon ? S'est-il empêtré dans un cocon abandonné ? Non, il appartient au genre Hypera et est l'un des rares coléoptères à produire de la soie ! À ce jour, cinq espèces ont été répertoriées au Québec. Par Marjolaine Giroux CHAPEAU LES CHAMPIGNONS! Plus gigantesque qu'une baleine bleue et qu'un séquoia réunis Par Jean Després PETIT JOURNAL DE BOTANIQUE Par Simon Joly et Danielle Ouellet LIVRES Par Céline Arseneault
L'hortithérapie, ou pratiquer l'horticulture pour récolter l'équilibre Par Marise Murphy Un jardin pour contribuer au soin de l'Alzheimer Par Thérèse Jonveaux et Reinhard Fescharek Des aînés aux Jardins-jeunes Par Marie-Lavergne Vaste projet d'horticulture sociale à Montréal Par Maxime Bergeron Laurencelle Jardiner en prison Par Raphaëlle Derome Cultiver, un bon moyen de « raccrocher » !Par André Dumont Fruits rescapés, fruits partagésPar Raphaëlle DeromePetit bottin de l'horticulture socialePar Marie-Hélène Croisetière
JARDINS DU MONDE Nature en trois temps à Santa Cruz Par Pierrick Blin, Antoine Dion-Ortega et Valérian Mazataud SAVIEZ-VOUS QUE ?La pomme de terre, une mal-aimée réhabilitéePar Naïma HassertJARDINS DU QUÉBECLe Parc botanique À fleur d'eau de Rouyn-NorandaPar Victor LarivièrePORTRAIT DE BOTANISTERendez-vous au bois avec Hélène GoutierPar André DumontBIODIVERSITÉDes parasites chinois à la rescousse de nos frênesPar Jacques BrodeurCHAPEAU LES CHAMPIGNONS !Le vieil homme des boisPar Jean DesprésPHYTOTECHNOLOGIEOka sauvé de l'ensablement... par des racines de pins !Par Jacques BrissonPETIT JOURNAL DE BOTANIQUEPar Simon Joly et Marie-Hélène CroisetièreLIVRESPar Céline Arseneault
Une leçon d’humilité
Après avoir préparé des numéros plutôt théoriques cette année (les bégonias, les fougères, les bryophytes), j’ai eu envie de me faire plaisir avec un dossier complètement pratique. Ca faisait longtemps que j’avais envie d’une bonne excuse pour utiliser mes bottes en caoutchouc. J’ai aussi découvert par hasard en cours de production que le thème des jardins gourmands était aussi celui du Rendez-vous horticole 2011. Comme quoi, au Jardin botanique, le sujet était dans l’air depuis déjà quelques temps. Bon, je l’avoue, j’étais aussi partie avec l’idée que ce serait un numéro « facile » à réaliser. En effet, quoi de plus simple que des carottes et des patates ? Ca pousse tout seul non ? Ouch ! Erreur ! Je me suis enlisée dans des piles de livres sur les jardins, les potagers, la culture écologique, les sols, alouette ! Première constatation : beaucoup d’auteurs aiment écrire longuement. Est-ce le jardinage qui les rend si contemplatifs ? Probablement. Mais disons qu’il faut être vendu d’avance à l’idée du jardinage pour ne pas se décourager de lire ces briques. Deuxièmement, j’ai eu la mauvaise surprise de découvrir que les multitudes de livres écrits pour les aménagements dans le sud de la France ou la Californie, c’est bien beau mais pas tellement pratique par ici…Et si on élimine les documents datant des années 1960, il n’y a pas tant de publications facilement accessibles pour les débutants. Tout ça pour dire que la culture des plantes comestibles, bien que très gratifiante, demeure une compétence qui ne s’acquiert pas en criant «sécateur»! C’est donc avec une bonne dose d’humilité que je vous présente ce petit dossier sur les aménagements comestibles. Je l’ai voulu adapté aux débutants et accessible à tous. Gardez en tête que ce n’est qu’un point de départ, pour chatouiller votre envie de vous retrousser les manches ce printemps. Vous pourrez même le laisser dans le cabanon. Et rassurez-vous, il y a d’excellentes publications spécialisées sur chacun des grand thèmes abordés, si jamais vous souhaitez aller plus loin. De mon côté, je pourrai finalement voir si la théorie se transpose vers la pratique facilement quand je vais commencer mon propre aménagement comestibles dans quelques semaines. On verra bien si j’ai le pouce aussi vert que le clavier! On s’en reparle en juin! Stéphanie Lalut Rédactrice en chef
QUATRE-TEMPSDécembre 2010 (volume 34, numéro 4)
Plantes-à-porter
Je ne sais pas si c'est moi, mais j'ai l'impression que le temps passe à une vitesse exponentielle ces jours-ci. Je réussis à peine à retourner trois appels téléphoniques et à aller à l'épicerie que c'est déjà Noël !En plus, juste pour me narguer, les choses à faire, elles aussi, se multiplient. Bientôt ma boîte de courriels va me supplier d'abréger ses souffrances avant d'imploser. J'avoue être en partie responsable de la situation. J'ai simplement trop de projets. Ou plutôt, j'ai beaucoup de difficulté à dire non aux nouveaux projets... Un des mes collègues journaliste qualifie ce phénomène de « peur de manquer quelque chose d'important ». Ce sentiment diffus nous obligerait à vouloir participer à tout, être de toutes les fêtes et activités sociales, de tous les comités. Par peur de passer à côté de la vie, du moins comme on nous laisse entendre qu'elle devrait être vécue.J'ai réalisé à quel point j'étais « overbookée » un jour où je repensais à certains après-midi d'été de mon enfance. Vous savez, ceux qui étaient incroyablement longs. Il n'y avait rien à la télé (sur les trois postes !), il pleuvait et mes amis étaient partis en vacances. C'était aussi le moment que mes parents choisissaient pour lire un livre (certainement plate puisque sans images) et ne pas vouloir être dérangés. Et là... je m'ennuyais à mourir. Je tournais en rond, je cherchais désespérément une activité. Je « chignais » des « j'ai riennnnn à faire Mamannnn ! » en m'écrasant de tout mon long, face contre le canapé du salon. Je suis certaine que la plupart d'entre vous ont vécu ces moments où, si on avait pu le calculer, le temps ne passait certainement pas à la même vitesse. Et bien, je ne me souviens plus de la dernière fois ou j'ai eu le loisir de m'ennuyer comme ça. Pas que je sois quelqu'un qui a tant de choses sérieuses à faire ou tellement de grandes responsabilités. Je suis simplement sur-sollicitée de toute part. Et je dois avouer que cette constatation m'effraie un peu. Parce que quelque part, j'ai l'intime certitude que toutes ces choses futiles que je ne veux pas rater me font manquer l'essentiel. Mais l'essentiel, c'est quoi ? Je n'ai pas le temps d'y penser... C'est pourquoi j'ai décidé que 2011 sera une année de réduction. Réduction des bebelles qui trainent, réduction des dépenses inutiles, des activités idiotes. Mais surtout, réduction de la longueur de la liste des vraies choses que j'ai envie de faire, qui dort depuis trop longtemps dans le fond d'un tiroir. Parce que demain vient toujours un peu trop vite, comme chantait Joe Dassin.
Qui sont les mousses ?Par Lucie FortinLa Flore des bryophytes du Québec-Labrador Biologie, anatomie et reproductionPar Lucie FortinAdaptation remarquablesPar Jean FaubertAlerte aux intrus !Par Lucie FortinMousses urbainesPar Robin Wall KimmererGros plan sur les sphaignesPar Robert Gauthier10 mousses à découvrirPar Alexandre BergeronHerbier de collection cherche spécimen rarePar Lucie FortinLes mousses : au cœur de l’aménagement de la forêt boréalePar Nicole Fenton
DÉCOUVERTESMarie-Victorin à la Ciénaga de Zapata, CubaPar André Bouchard INSECTES D'ICILa mante religieusePar Sylvie Tousignant PROPOS HORTICOLELa tourbe de sphaigne Par Jean-Pierre Parent BOTANISTES DU QUÉBECFrançois-Hippolyte Dupret Par Mélanie Desmeules et Jacques Cayouette CÔTÉ JARDINOeuvre murale éphémère 2010TÊTES CHERCHEUSESJacques-André RiouxPar André Dumont JARDINS DU MONDELe jardin de Quatre-VentsPar Renée GaudetteLIVRESDes gagnantsPar Céline Arseneault
QUATRE-TEMPSSeptembre 2010 (volume 34, numéro 3)
Qui sont les mousses ?
Un coin à soiC’est facile de se laisser prendre par le tourbillon de la vie. Mais parfois, on a la chance de se poser et construire tranquillement quelque chose de nouveau. Ce sera mon cas cet automne. Je viens de faire l’acquisition d’une première maison, avec tout ce que ça comprend d’angoisse et d’excitation (ainsi que de poils de chien saucisse adoptif).J’aurai enfin un grand terrain à moi, avec même un petit potager et un vrai de vrai bac à compost. Je vais finalement passer de la théorie à la pratique et décider quoi planter. Mais voilà, je réalise (un peu honteusement) que je n’y connais absolument rien ! On commence par quoi au juste ? Heureusement, j’ai la chance d’avoir sous la main une foule de ressources, plus particulièrement les tonnes d’anciennes revues qui attendent seulement que je les ouvre. Hé oui, je n’existais pas encore que déjà un groupe enthousiaste créait, il y a 35 ans ce mois-ci, ce qui deviendra le Quatre-Temps. Ça m’en fait des conseils de botanique à appliquer !Ce sera aussi pour moi l’occasion de profiter de tous les cours et ateliers qui sont offerts par les Amis (plus de 50 cette session). J’ai déjà l’œil sur une série pour apprendre à réaliser un plan d’aménagement paysager. Et j’ai bien l’intention de me créer un coin de jardin en mousses. J’en suis vraiment tombée amoureuse avec ce numéro. J’ai d’ailleurs régulièrement l’air assez bizarre, le nez collé sur les craques du trottoir du Jardin botanique, à m’écrier avec une voix aïgue « Je les vois, je vois les sporophytes ! Ahhhh ! » Enfin… il parait que c’est le lot de tous les bryologistes. Pour la rentrée, alors que tout le monde s’excite et s’active, je vous souhaite d’être absolument relax et de regarder la mousse pousser. Sortez un hamac, une douillette et respirez profondément ! Juste ça. Stéphanie LalutRédactrice en chef
La classification des fougères Par Luc BrouilletUn aménagement élégant et frais Par Albert MondorLa face cachée des fougèresPar Denis BarabéLa serre des fougères du Jardin botaniquePar Claire LebrunBienvenue dans la jungle urbaine !Par Alexandre BergeronMétier : producteur de fougèresPar André Dumont Les fougères : mythiques et utilitairesPar Jean-Baptiste Gallé Derrière les têtes-de-violon, une fougère au bout du rouleauPar Marie-Hélène Croisetière Dans la pharmacie du sous-boisPar Jean-Baptiste Gallé
RECONNAISSANCELe Jardin perd un homme d’exceptionPar Gilles Vincent DÉCOUVERTESMarie-Victorin au Jardín botánico de Cienfuegos, CubaPar André Bouchard BOTANISTES DU QUÉBECLéon Provancher Par François-Nicolas Pelletier INSECTES D'ICIUne passionnée d’un drôle de genrePar Sylvie Tousignant JARDINS DU MONDELe jardin botanique VanDusen, beau en toutes circonstances ! Par Matthieu Burgard À VOL D'OISEAUQuitter le nid Par Catherine Gouillard LIVRESUn peu, beaucoup d’histoire(s)Par Céline Arseneault
QUATRES-TEMPSJuin 2010 (volume 34, numéro 2)
Mon credoEn quoi croyez-vous ? Qu'est-ce qui vous ferait braver le froid, la faim et les félins à longues dents, si vous aviez à le défendre ? Manifester avec des piquets ? Monter aux barricades ? Et quand vous fermez les yeux, qu'est-ce qui fait résonner le mot « oui » dans votre cœur ?
A l'école secondaire, je me souviens d'un exercice où on devait découper des images qui représentaient nos valeurs, les gens que l’on aime et les choses importantes pour nous. On pouvait également illustrer un projet futur, un rêve qu'on voulait réaliser ou encore choisir des textes qui nous inspiraient. On collait les morceaux sur un grand carton, que l'on gardait ensuite tout le long de l'année. Cette œuvre nous servait de référence pour diriger notre vie. Ça s'appelait « Mon credo ». A l'âge adulte, je n'ai jamais refait sérieusement l'exercice. J'ai une vague idée de mes valeurs fondamentales, celles qui tournent autour des grandes questions sur la vie et la mort. Parfois quelques opinions politiques. Mais si je devais coller quelque chose sur un mur aujourd'hui, il y aurait sans conteste une photo du Jardin. Et j'ai l'incroyable privilège de côtoyer tous les jours des gens qui feraient la même chose. Pour moi, le Jardin a lui aussi son credo. Un credo qui s'écrit depuis bientôt 80 ans et où on retrouve une vision de ses valeurs, inspirées de la Nature. Celles de démontrer plutôt que de montrer. D'expliquer après avoir observé. D’étudier et de travailler longtemps, quotidiennement, avec patience. Un credo où le plaisir est dans la continuité plutôt que dans l'instantané. Ses choix nous montrent avec certitude que c'est sous l'éclairage de la science que se révèle le mieux la beauté. C’est un témoignage de l'excellence de notre passé. Son oeuvre représenterait son immuable volonté d'être la fière fondation du futur. Le Jardin botanique de Montréal est dans une période de changements. Des changements qui le modifieront de façon permanente, qui définiront sa nature, son essence et son identité. Je vous invite à vous y intéresser. C'est votre Jardin. Bien au delà de vos comptes de taxes et de l'administration municipale, son existence n'a de sens que si vous choisissez de lui en donner un. Être indifférent, ce n'est pas laisser son avenir entre les mains du hasard. Être indifférent, c'est le laisser entre les mains de ceux qui feront avancer leurs idées. Les bonnes comme les mauvaises. Mais ça ne sera pas les vôtres. Alors, votre credo, c'est quoi ? Stéphanie LalutRédactrice en chef
Les bégonias : entre botanique et horticulturePar Denis BarabéLa course autour du mondela répartition naturelle des bégoniasPar Mark TebbittLes bégonias passent à tablePar Alain CuerrierJe t’aime un peu, passionnément, à la folie…Par Émilie DubreuilLe conservatoire du bégonia de RochefortLa diversité des bégonias en Asie du Sud-EstPar Mark Hugues et Daniel Thomas Une collection pour l’art et la recherchePar Denis Barabé Réinventer la serre de BégoniacéesPar Janique PerreaultLa collection de Bégoniacées : prestigieuse et captivantePar Jean-François VenneLa génétique derrière la forme des plantesPar Catherine Kidner
ANNIVERSAIRE75e anniversaire de la Flore LaurentiennePar André Bouchard PROPOS HORTICOLELes bégonias de la nouvelle vaguePar Jean-Pierre Parent INSECTES D'ICIUn nouveau loisir nature - les libellulesPar Sylvie Tousignant RECONNAISSANCEDenis Barabé, un chercheur prolifique et estiméPar Michel Labrecque À VOL D'OISEAUPetit à petit l’oiseau fait son nidPar Catherine Gouillard CÔTÉ JARDINUn printemps tout en artBIODIVERSITÉLa récupération de l'eau de pluie : des bénéfices pour le jardinier et la communautéPar Marie Desormeaux JARDINS DU MONDEExotisme à la verticalePar Matthieu Burgard LIVRESPlaidoyer pour découvrirPar Céline Arsenault
QUATRE-TEMPSMars 2010 (volume 34, numéro 1)
Bégonia Mania Heureuse d'un printempsJ'aime l'édition de mars de Quatre-Temps, car elle annonce le retour imminent du beau temps. Au moment où j'écris, un vent nordique s'assure de me réprimer toute envie de sortir prendre une marche. J'observe d'un oeil sceptique les géraniums que j'ai rentré dans ma cuisine pour l'hiver et j'ai l'impression qu'il me faudra bientôt leur faire une routine de cheerleader tellement ils ont la feuille basse. Allez les gars, on lâche pas ! Donnez-moi un G !
Contrairement à nous, la nature n'a heureusement pas besoin de se faire donner une tape dans le dos pour continuer son travail. Les pommetiers ne questionnent pas leurs bourgeons qui ressortiront sous peu et les perces-neiges vont encore se frayer un chemin vers le soleil, même si ça doit être franchement désagréable. Les oiseaux migrateurs reviendront et avec un peu de chance, il y aura une nouvelle portée de petits renardeaux au Jardin. Le tout dans un cycle régulier, prévisible, rassurant. Il n'y a que l'Homme pour se poser 10 000 questions. C'est difficile de faire quelque chose sans savoir pourquoi ni sans en voir le résultat.Pourquoi planter une forêt si elle sera coupée dans 50 ans ? Pourquoi faire un enfant si on ne peut garantir qu'il vivra dans la paix ? Pourquoi continuer à se lever le matin, tant qu'à y être ? J'ai lu quelque part cette citation d'Alfred de Souza qui résume bien, à mon avis, cette incertitude. Pendant très longtemps, il me semblait que ma vie allait commencer - la vraie vie. Mais il y avait toujours des obstacles le long du chemin, une épreuve à traverser, un travail à terminer, du temps à donner, une dette à payer. Puis la vie commencerait... J’ai enfin compris que ces obstacles étaient ma vie.Alors que l’hiver quitte nos ruelles, nos parcs et nos balcons, cette vraie vie nous rappelle d’accepter les moments de froid, ceux de la nature comme aussi parfois ceux de notre cœur. Que même quand tout semble mort, bloqué, irréversible et condamné, il faut se souvenir du printemps. Ce printemps éclatant qui reviendra, immanquablement, malgré notre air bête de fin de saison, notre fatigue et bien des doutes. Il suffit seulement d’ouvrir la porte pour le laisser entrer.Stéphanie LalutRédactrice en chef
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