Partager Par Émilie Nault-Simard L’huile de palme a une sale réputation environnementale. Bien que plusieurs industriels disent prendre un virage vert avec l’adoption d’une certification durable, ces démarches ne font pas l’unanimité. C’est ce qu’a constaté Quatre-Temps lors de son passage en Colombie, quatrième producteur d’huile de palme au monde. Devant nous, deux charriots débordent de grappes de fruits rouges et orange, de la taille de grosses noix. De la pulpe de ces fruits sera extraite l’huile de palme crue, alors que l’huile de palmiste sera tirée du noyau, en beaucoup moindre quantité. Il y a deux ans, Francisco Alejandro Ruíz, responsable de la Palmeras San Antonio S.A., de 140 000 palmiers à huile (Elaeis guineensis), a débuté des démarches avec son équipe pour obtenir une certification durable, la Certified Sustainable Palm Oil (CSPO). Ce label est le principal à l’heure actuelle, avec un rayon d’action qui touche les plus grandes régions productrices et qui engage des acteurs de tous les secteurs de l’industrie de l’huile de palme. En Colombie, cette certification est encouragée par la Fédération nationale des cultivateurs de palmiers à huile (Fedepalma). Bien que la procédure s’avère ardue pour l’équipe de Francisco Alejandro Ruíz et qu’il manque encore 25% des documents exigés, la motivation est là. Lire l’article complet » Retour aux nouvelles Partager